Les Mosaïcultures

La mosaïculture est un art dans lequel on utilise des plantes pour réaliser des dessins. L’origine des mosaïcultures remonte aux parterres en broderie du XVIe et XVIIe siècles. À la fin des années 1860, le terme “mosaïculture” est utilisé pour la première fois par un jardinier nommé J. Chrétien qui travaille au parc de la Tête-d’Or à Lyon. Au début, les formes créées étaient faites de figures géométriques simples, mais avec les années, le tout devint plus complexe et on réussit maintenant à faire des papillons, des vases, etc. Depuis, plusieurs villes du monde entier pratique cet art qui est devenu un outil d’aménagement floral et d’expression horticole.

Source: 2003. Mosaïcultures internationales Montréal 2003 – Album souvenir. Mosaïcultures Internationales Montréal Éditeur. QC: Montréal.

Le Jardin botanique du Nouveau-Brunswick possède 12 structures de mosaïculture. Chaque année, 6 à 9 de ces impressionnantes œuvres d’art sont remplies de plantes et exposées dans notre jardin. Voici la description de quelques-unes des mosaïques de notre collection que vous pourriez retrouver chez nous :

La bernache du Canada (Branta canadensis)

La bernache du Canada est très facile à reconnaître grâce à sa tête noire, aux taches blanches de ses joues et de son long cou noir. Cet oiseau vole en grandes bandes en forme de «V» lorsqu’il migre. La formation de «V» permet entre autres aux bernaches de conserver de l’énergie et leur permet ainsi de franchir de plus longues distances, soit plus de 1 000 km en une seule journée. Elles cacardent souvent toutes en chœur soutenu et on peut très bien les entendre du sol. Ces oiseaux se nourrissent principalement sur la terre où ils trouvent plusieurs variétés de feuilles, des racines, des fleurs, etc. Pendant que plusieurs espèces sont menacées par les activités liées aux humains, les bernaches du Canada font exception. En fait, en 1950 on comptait environ 1 million de ces bernaches en Amérique du Nord, mais aujourd’hui, ce nombre a augmenté à près de 8 millions. Tout cela s’est produit grâce aux programmes de conservation et aux techniques agricoles modernes.

Source : Gouvernement du Canada (2003). Faune et Flore du pays – La Bernache du Canada. Service canadien de la faune / Fédération canadienne de la faune. www.dfo-mpo.gc.ca

Le cheval canadien

Le cheval canadien est la plus impressionnante mosaïculture du Jardin. Cheval MC Creation redimElle mesure plus de 12 pieds de hauteur. Cette mosaïculture fut exposée lors des compétions internationales organisées par Mosaïcultures Internationales Montréal à Gatineau en 2017 et 2018. Chaque province et territoire du Canada s’est vu léguer une mosaïculture représentant un élément de leur culture dans le cadre de Canada 150. Elle représente le travail de la terre dans milieux forestiers et agricoles.

Le paon

Le paon appartient à l’ordre des galliformes, il vit majoritairement en Inde et au Sri Lanka. Il s’alimente de graines, de fruits et de petits animaux. Cet animal sédentaire adore passer ses nuits dans les arbres. Ses magnifiques plumes peuvent l’aider à enchanter les femelles ou même lui servir comme moyen de défense.
Malgré sa beauté, certains mythes sorciers affirment que le paon pourrait être très dangereux. Si vous lui faites du mal, il pourrait s’emparer de votre esprit en déployant ses plumes multicolores pour s’emparer de celui-ci. On raconte même que celui qui rencontre un paon sans se prosterner pourrait le regretter. Méfiez-vous donc du paon qui aurait été envoyé sur terre par une déesse vengeresse.

Source: Encyclopédie Universalis (2008). Paon bleu. Encyclopaedia Universalis France. http://www.universalis.fr

Les feux follets

Sur les chemins écartés, par les soirs sans lune, combien de voyageurs n’ont pas rencontré d’étranges créatures sautillantes lancées à leurs trousses pour leur faire mille méchancetés! D’autres évitent soigneusement les abords des marais et des ruisseaux pour ne pas avoir affaire avec des feux follets, grands joueurs de tours de malice. Car les feux follets peuvent vous faire tomber dans un fossé, ils peuvent faire cabrer votre cheval et vous envoyer rouler dans les fondrières! Qui sont ces êtres phosphorescents qui folâtrent dans les campagnes? Ce sont des âmes en peine, envoyées en pénitence sur la terre pour expier leurs péchés, disent certains. Point du tout, affirment les autres! Les feux follets sont au service du Malin, envoyés en mission pour effrayer les passants égarés. Heureusement, il existe un moyen tout simple de venir à bout de ses farfadets! Il suffit de piquer une aiguille sur le tronc d’un arbre, et les feux follets se mettent à jouer à leur jeu préféré : passer et repasser dans le chas de l’aiguille! Cela laisse le temps au voyageur de prendre ses jambes à son cou sans demander son reste.

Source: 2003. Mosaïcultures internationales Montréal 2003 – Album souvenir. Mosaïcultures Internationales Montréal Éditeur. QC: Montréal.